Soutenance de thèse d' Habibou Assouma

Au sein de notre unité et dans le cadre du projet "Animal Change" Habibou Assouma a soutenu sa thèse à Montpellier le 24 octobre 2016.

 

Thèse

"Approche écosystémique du bilan des gaz à effet de serre d'un territoire sylvo-pastoral sahélien : contribution de l'élevage"

Université/école doctorale : AgroParisTech Sibaghe ED47
UR/Labo d'accueil : UMR Selmet
Directeur de thèse : Martial Bernoux (IRD UMR Eco&Sols)
Co-directeur Cirad : Jonathan Vayssières

Résumé

Il est maintenant admis que le climat de la planète change et que les activités humaines en sont majoritairement responsables via l’émission de gaz à effet de serre (GES). Les rapports internationaux et des études de synthèse pointent du doigt la contribution des activités d’élevage aux émissions de gaz à effet de serre (CO₂, CH₄, N₂O) et au changement climatique évaluant la contribution mondiale de l’élevage aux émissions de GES directes et indirectes à environ 14,5%. Les écosystèmes pastoraux d’Afrique sub-saharienne sont responsables de hauts niveaux d’émissions de GES par unité de produits animaux, à cause de la faible productivité du bétail et de rations fortement méthanogènes. Les systèmes pastoraux extensifs valorisent cependant de vastes espaces caractérisés par une hétérogénéité édaphique et une forte variabilité du climat. Cette thèse vise à évaluer l’impact des troupeaux de ruminants sur le bilan GES vis-à-vis de l’atmosphère d’un écosystème sylvopastoral sous climat tropical semi-aride. L’aire de desserte du forage de Widou (cercle de 30 km de diamètre autour du forage, soit une superficie de 706 km²) dans la région sylvopastorale du Ferlo au Nord du Sénégal a été retenue comme unité spatiale d’analyse. Pour réaliser ce bilan, l’ensemble des émissions liées au fonctionnement de l’écosystème (fermentation entérique des animaux d’élevage et des termites, émissions de GES du sol et des eaux, le feu de végétation et le fonctionnement de la motopompe du forage) et des accumulations de carbone dans les principaux réservoirs (matière organique des sols, bois et racines des ligneux et masse animale) ont été évaluées à l’échelle de temps mensuelle et sur le cycle annuel en tenant compte de l’hétérogénéité spatiale de la zone étudiée (6 unités paysagères distinguées)...

Mots clés : Bilans GES, fonctionnement de l’écosystème, Interaction animal-sol-plantes, territoire, Sénégal.

L'intégralité des débats de la soutenance de la thèse :

Publiée : 15/02/2017